Update : LA VENTE EST TERMINÉE !! MERCI A TOUS ! Pour ceux qui ne le savent pas, nous avons lancé oldschoolbmxfrance.com le 16 octobre 2011 avec une envie de rassembler toutes les archives vidéos et autres sympathiques vieilleries sur le bicross en France des années 80/90. Enormément d’heures passées sur le site sur des articles diverzévariés ou montage video sur quelques OS events que nous avons co-organisé. Bref, 12 ans plus tard, on passe doucement a autre chose, mais on trouverait dommage de perdre le site auquel nous avons consacré tant de temps et sur lequel vous trouverez encore beaucoup de choses..
J’ai payé les 9 premières années et vous, chers possesseurs de tee-shirt ou sweats OSBMXF avez payé les 3 suivantes. (Soyez mille fois remerciés)
L’heure du renouvellement de l’hébergement a sonné. Alors je pourrais peut-être tout simplement lancer une cagnotte Leetchi ou autre pour récuperer 237€, mais je trouve l’idée plus sympa d’avoir un truc en retour de votre aide. D’où le retour des tee-shirts / sweats avec un nouveau modèle cette année, un truc que j’avais bricolé il y a longtemps, hommage à une marque bien connue ! « Je ne vous entends pas » comme disait son éminent représentant.
Je ne cherche pas à faire quelques bénéfices que ce soit, j’ai juste besoin de 237€ pour 3 nouvelles années et si jamais il y a des bénefs en plus, je propose de les reverser au BOMD 3 de Fabien Rolland.
La qualité est là. Les précédents acheteurs de 2020 peuvent en témoigner, les prix ont du textile salement augmenté et on ne fait pas de grosses quantités.
Sachez également que tout se fait sur commande, on a pas les moyens de faire de stock et vous avez 2 semaines pour commander car on a pris du retard. Et normalement, vous pourrez les mettre sous le sapin. On a essayé de faire au mieux sur les tarifs sachant qu’on ne voulait pas vous vendre de mauvais produits.
Je dis « les » car si vous commandez 2 articles, les frais de port sont offerts. Il suffit de taper le code OSBMXF dans la case « Bon de Réduction » au moment de la commande et ils seront gratuits pour 2 articles.
Le tout est de nouveau géré par Guillaume Marignan, merci à lui.
Pour commander , CLIQUE ICI ou sur l’image dessous.
LA VENTE EST TERMINÉE !! MERCI A TOUS !
Merci de votre support et habillez vous pour l’hiver et l’été !
Salut toi, jeune vieux rider !
Tu as raté le BOMD ? Dommage pour toi (et pour moi 🙂 ), mais le Superclasse Vico, qui n’a pas manqué la fête, nous fait l’honneur de son récit et croyez-moi, même si c’est un peu long, c’est qu’il n’a voulu rien omettre et ça vaut son pesant de cacahuètes. A lire et partager sans modération !
Mais avant-tout, rendons à César ce qui appartient à César et commençons par la genèse de cet événement, racontée par son organisateur un peu dingue comme le sont tous les passionnés, le désormais célèbre dans le monde entier du BMX OS, Mr Fabien Rolland en personne.
BOMD: La genèse by Fabien Rolland
« Il y a presque 10 ans, je me souviens d’une course de BMX lorsque je travaillais pour Bmx Racer, avoir eu comme une nausée en voyant plein de gamins se fracasser dans un virage en bitume, les pieds accrochés à leurs pédales auto… Clavicules, traumas crâniens, poignets, etc. Des pleurs, de la peur, de la tension… Un sentiment profond de dégoût en moi, et de peine. « Mais il est où le BMX que j’ai connu lorsque j’avais 10 ans en 1980, où c’était que du fun, du lifestyle, et même pas vraiment un sport? ». Obstiné, seul au monde et allant toujours au bout des choses, il n’en fallait pas plus pour que germe l’idée de retrouver un jour, cette liberté de faire du bicross, sans contrainte, sans peur, sans notion de performance absolue… Mais entre une idée et la concrétisation, il y a un gap, qu’il n’est pas toujours facile de franchir. Il y a 5 ans, je créais la page Facebook « ENTRAV’R », pour remettre au goût du jour les fameux « travers » que les pionniers nous offraient sur les photos des premiers magazines US, Moto Verte ou Moto Journal… Créer une page, imaginer un truc, ok, mais s’arrêter là à quoi bon? Pourquoi ne pas imaginer un évent qui recréé le bmx du début 70’s sur les hauteurs des collines de Californie, avec poussière, descente et vélocross? Il fallait donc essayer de trouver le lieu idéal, avant d’envisager de concrétiser quoi que ce soit. J’appelle Lionel Lapert, qui je sais, a la même vision, et il m’invite à aller voir des champs en Aveyron, proche de chez lui. Mais rien qui peut le faire. Et donc, mon envie de faire, s’estompe et je me dis que je ne suis pas dans le bon timing, je ne le sens pas ou plus… Les années passent, puis, il y a 1 an et demi de ça, je passe par hasard devant un champ à la sortie de Montdoumerc… Et là, me reviens cette idée folle… Je vois devant moi, une fameuse descente californienne, alors qu’on est en plein dans le LOT, où la Californie évoque peu… Faut que je sache, à qui est ce champ ! Je contacte des potes du coin (Christophe x 2 ) qui me mettent en relation avec l’exploitant. On se retrouve sur le champ avec lui et ce dernier est entousiaste face à l’idée et me donne son accord pour éventuellement organiser un truc… Les planètes commencent à s’aligner, mais je dois monter un projet et le présenter à la commune, car sans eux, rien de possible. Je me retrouve donc face aux élus de la commune, et au maire. J’ai soit disant 15 mns pour leur présenter le projet. Je reste à la barre 1 h 30 ! Exténué, car je n’aime pas parler … Mais à la fin, ils sont convaincus, le maire Francis Cammas m’avoue qu’il attendait un jour qu’une idée de ce type arrive à Montdoumerc. Je n’y crois pas, on pouvait envisager un projet… C’est donc au début 2022 que je m’entoure d’ami(e)s et de personnes de confiance, et je lance le truc. Premier post sur les réseaux et plus de 250 partages et 1000 likes, ok… Je décide de créer une assos, on trouve un nom et je crée un logo qui corresponde au spirit et aux couleurs que je veux. Le « Bicycle Of Motocross Day » est né, et en plus B.O.M.D, ça sonne pas mal … La suite, vous la connaissez, avec en 6 mois, l’élaboration pas à pas d’un évènement, qui samedi 20 août, a ouvert une faille spatio temporelle… on est revenu en 1970, du côté de L.A, guidés par Scot Breithaupt…
Merci encore à tous, bénévoles, le crew track, partenaires, riders, exposants, public, speakers, commune de Montdoumerc, Francis, JP, les voisins du champ, le monde rural et tous les gens impliqués.
ON A FAIT UN BOMD DANS LES ANNEES 70 ! Fabien Rolland a eu un rêve et il l’a réalisé. Le BOMD (Bicycle Of Motocross Day), c’est un concept, une idée originale et surtout créative. Faire revivre en Fance les débuts du BMX des années 70 ce n’était pas une mince affaire. Fabien m’avait parlé de son idée à Cavaillon lors de la old school 2014. Il aura attendu 8 ans pour concrétiser le BOMD.
D’abord il a dû trouver le lieu idéal, spacieux et suffisamment en pente pour réaliser une piste de 450 m de longueur. Puis il a dû fédérer une équipe de bénévoles autour d’un truc que finalement personne ne connait. J’ai commencé le Bicross en 1982 bien après la naissance du BMX aux USA et c’est le cas pour tous. On avait bien quelques MX 30 ou Cricket à vitesses étant gosses mais aucune compète avec. Fabien et son équipe ont donc dessiné et creusé une piste dans un champ immense capable d’accueillir à la fois des stands mais aussi de nombreux camping-cars. Il a fabriqué lui-même des tas de panneaux pour décorer l’évent, communiquer un max partout, chercher des sponsors… creuser à la pelle…dormir un peu…passer le rouleau… prendre des coups de soleil… ne plus se raser… dormir un peu…
20 Aout 2022 Montdourmerc, petit village du Lot d’environ 550 habitants, là on est bien ! Pour les lecteurs qui n’étaient pas sur place et qui se bouffent les doigts de regrets depuis plusieurs jours déjà, je vais essayer de vous décrire le lieu et l’ambiance.
C’est vallonné et sec. En bas il y’a un étang ou flottent des flamands rose. Les camping-cars et bagnoles sont superbement rangés au bas de la piste grâce à l’efficacité minutieuse de Lionel Lapert. En face dans un champ ombragé, des dizaines de tentes sont en mode camping à la ferme. Toilettes sèches et douches froides construites par Mac Gyver permettront aux 300 participants d’avoir un minimum de confort. 40 mètres plus haut c’est le paddock façons US.
BMX Corsica Museum et leurs superbes bikes dont le fameux Kuwahara E.T, les Maldes avec leur boîte Matchbox juste magnifique et des bikes rutilants comme le premier Gary Turner. Il y’a aussi le shop BMX Gangster de Fred Scalvinoni, les combis VW de ouf de Pépé, des food trucks, une buvette, une bourse aux vélos et même un simulateur d’hélicoptère de l’armée. Sans oublier les nombreux exposants locaux. Le totem érigé aux noms des plus célèbres riders de jadis surplombe la piste comme pour nous dire :
« Nous sommes avec vous les gars ! » Au milieu, le staff à construit un salon en bottes de paille qui donne le ton de l’ambiance BOMD : Ça va être cool et pas prise de tête les gars.
FLASH BACK
Nous sommes arrivé le jeudi après-midi avec Valérie Huber et ma fille Bérénice histoire d’avoir le temps de monter cette vieille tente « Raclet » old school dont la notice avait disparu avec le temps. Pas simple donc et ne nombreux riders déjà présent comme Nicolas Loison sont venus assister au spectacle de la prise de tête. Ça s’installe tranquillement un peu partout, Gérald Barascud, Nicolas Mondon, Cyril Alabouvette, Mika Bonvarlet, Fabrice Aubier, Fred Argenson etc…
Ça discute du bon vieux temps autour d’une bière fraiche et quand King Édouard Cordier arrive et déballe tout son matos, là c’est carrément Barbès ! On fait la connaissance du couple de Hollandais présent, Werner épate tout le monde avec son Yamaha stylé moto à rétropédalage. Ça commence à sentir bon cette histoire. La douche est toutefois un peu fraîche à 22h et on y reste pas 3 plombes.
Vendredi matin çest le grand carnaval et ça arrive de tout les côtés. Ça va être compliqué pour moi de vous parler de toutes les personnes que j’ai rencontré et je m’excuse par avance si j’oublie beaucoup de monde mais je n’ai pas la prétention d’écrire le BOMD en 3 volumes. Aussi à partir de maintenant ça va être en free-lance. Les riders découvrent la piste : gros devers dans les virages, le premier est à peine à 30 m du départ. Ça va être chaud !
« Vous l’avez voulu votre BOMD vous l’avez ! » semble nous dire ce track de ouf. Heureusement les bosses sont à l’ancienne et les bottes de paille tout autour te le rappellent. C’est du très old old old school cette piste. Allo Huston on a un problème avec la piscine ! Trop longue, pas de kick, on va tous devoir se dégueulasser dans la boue. Heureusement les techniciens que nous sommes, Jérôme Mollier, JR, Édouard, Lionel et des jeunes bénévoles réagissons rapidement pour raccourcir le monstre et y planter un passage très utile en cas de refus. Pratique aussi pour les sides. Ça aurait été dommage d’avoir des photos de riders crasseux. Au passage merci au mec du tracto très réactif.
20h, on découvre le village pour l’apéro avec le maire et le staff du BOMD. Petit speach de Fabien devant le banquet. Je serre des pinces et bise des joues « Salut m’sieur Redois, Minozzi, Clerté, Camacho, Diaz, Michelot… OTB mon dieu il est là en vrai ! Je l’ai rencontré une seule fois à Bercy3 ». A chaque fois c’est pareil les souvenirs remontent, mais là ça commence à sentir « l’exceptionnel » quand même.
On a récupéré notre pack rider avec les belles plaques OS et on a bien rigolé. Petit repas improvisé chez Lolo Sky Adrian, ça déconne un max et ça parle de BMX forcément. Ce soir pas de dodooo !
Denis Casamata en fait l’expérience puisque nous rentrons un peu tardivement à notre campement accompagné de Nelson Neves le Portugais le plus sympa de la planète BMX. Mais on n’est pas très frais pour être honnête et on ne doit pas être les seuls. La mini tente de Nelson est entre la nôtre et celle de Denis. Une niche de clébard quoi, prévue pour Nelson et David Michelot. Ce dernier optera pour la banquette de sa bagnole. « Y’en a qui ont course demain bordel, fermez là ! ». Bien sur quand on connaît le Den on sait bien que son grand cœur d’enfant le pousse malgré lui à taquiner tout le monde. Il aura même droit à son panneau perso le lendemain au départ » Ta gueule Casa ! » . Et comme si ça ne lui suffisait pas le dimanche midi il mettra en rogne la dynamique Anne du staff, en lui faisant croire que le mec en bas au camping ne voulait pas bouger son cul. Elle est partie au quart de tour pour le dégager ! On était mort de rire car le mec, c’était lui en fait. Le Pauvre Den avait pété l’embrayage de sa caisse le vendredi et était totalement immobilisé. Il est rentré chez lui vers Montpellier le dimanche soir à 23h30 sauvé par une copine charitable. Vers 1h du mat c’est Xavier Robleda qui réveillera carrément toute le BOMD en arrivant « discrètement » en grosse Harley.
Et nous y voilà, c’est Samedi et y’a BOMD ! Un p’tit café au réchaud gaz et il va falloir se préparer car à 10h on teste le track. Problème Valérie est en PLS… Le restau asiatique de la veille l’a tuée. Elle ne pourra pas rouler. Dégoûtée…
C’est à ce moment que l’ex manager de l’équipe de France de freestyle Serge Froissartet t et l’ex freestyleuse et championne du monde 2012 de race Magalie Pottier se ramènent devant notre tente. Ces deux-là je les aime, ils sont grave cool comme Jérôme Mollier, ils sont humbles et ce sont des bons. Très vite on élabore un plan pour sauver le team Chips. Magalie Huber, ça claque non ? Et croyez moi les mecs sur la piste n’y ont pas gagné au change. Mag sur le Peugeot de Val de 1984 n’a pas enfilé des perles.
10h15 je suis sur la grille de départ enfin plutôt sur « l’élastique de départ ». Première descente, les pneus Maxxis larges à crampons fonctionnent bien. Le guidon me donne l’impression d’être sur une trottinette mais je ne regrette pas d’avoir un frein avant (aussi merdique soit-il ) sur mon Motobec MX10. C’était mon premier bike en 1982 et je roulais sous les couleurs Superbowl un magasin de moto. Je suis raccord, c’est trop bien je retrouve des sensations oubliées de jeunesse avec en plus le confort de la selle banane. Ça passe crème, même la piscine. Tous les riders déboulent aux essais et quand on voit la vitesse dans le premier virage on comprend le mot « battle » employé par Fabien.
Avec Canitrot, ça rigole pas trop !
12h petit briefing au départ. Lionel Lapert nous explique le déroulement et on est tous impatient d’aller rouler. Une séance de dédicaces est improvisée avec maître OTB, JR et la clique de vieux riders. Tout la haut dans le ciel Azur, quatres parachutistes font le spectacle avant de se poser sur le track. Ça se charge tout autour de la piste. 1000 visiteurs en tout d’après la mairie. Les deux speakers Chris Gentizon et Philippe Goudroie (Ridervétéran sur FB) chauffent l’ambiance. Y’a pas les feuilles de race affichées, c’est Xavier Robleda qui t’appelle, tu montes sur la butte et tu tires ta place à l’épingle à linge à l’ancienne. On s’installe, c’est Christophe Canitrot qui donne le départ et t’as pas intérêt à « voler l’élastique » avec lui.
Pedals ready, riders ready Go ! L’élastique part des deux côtés extérieurs (en foutant de temps à autres Robleda) et tu plonges dans le vide. 3 coups de pédales suffisent pour arriver à Mach 2 dans le premier virage. La foule crie. On n’avait jamais vu ça en France depuis…heu… jamais en fait !
C’est comme être pionnier, mais d’un vieux truc, c’est un nouveau concept. Toute la journée les riders roulent avec la banane sur des bikes improbables. Avec leurs premiers BMX comme moi, mais parfois comme Fred Scalvinoni avec un OVNI acheté une semaine avant pour 60 € sur le Bon coin histoire de venir rouler. JR « the Pink panther » vice-champion du monde 2022 fait le show comme à son habitude. Édouard Cordier, 67 bougies au compteur, envoie encore du pâté sur son vieux Mongoose, c’est beau.
Y’a de la Technicolor, les photographes comme Jean Philippe Lale vont se régaler. Vans est partout sur la piste, mais aussi BMX Action et Bicross Mag mais pas que sur la banderole. Didier Coste & fils sont présents ainsi que Yann Renauld aka le légendaire OTB. Le team Funnoo a placé la barre haute, ça éblouie même. Entre les courses on boit 1 litre d’eau, 32 degrés, c’est la Californie aujourd’hui. Je rencontre un vieil adversaire que je n’ai pas revu depuis 1987, Vincent Genre et il s’éclate comme un fou. Cyril Bourdon est là aussi. Valérie Huber admire son sosie Magalie Pottier rouler devant les garçons comme au bon vieux temps. Xavier Redois et Micka Clerté se font des papouilles dans le premier virage, ça dérape partout, y’a de la poussière et des sorties de pistes de tous les côtés mais jamais dangereuses.
D’ailleurs tu peux rouler avec un casque jet comme Jerome Mollier ou pas, avec des bikes rouillés ou refaits à neuf, le tout avec avec un look improbable style Bonvarlet. Si tu t’appelle Denis Casamatta, tu peux tirer tout droit dans le premier virage et faire un énorme ABUBACA sur la paille qui ferait avoir un AVC à un arbitre officiel de la fédé.
C’est le BMX à la cool tel qu’on l’a vécu au début de ce sport et on est en plein dedans, quelle chance on a !
Cerise sur le track y’a les sides. Sur cette piste en descente le mot EN TRAVERS prend toute sa valeur. Ce sont des malades en fait les mecs, t’as toujours l’impression qu’ils vont partir en tonneaux, mais ça passe. En plus Fred King s’invite dans la meute avec son buggy électrique, c’est génial. Victime d’un accident de BMX il y’a plus de 20 ans ce grand pilote m’a dit qu’il n’avait jamais rouler sur une piste en mode compète depuis. Imaginez son kiff ! Fred est venu tout seul de Cagnes-sur-mer à 700 km avec son van aménagé pour son handicap, juste pour faire le con avec nous. Respect Fred, je kiffe. D’ailleurs tout le monde kiffe tout le monde.
Lorsque Yohan Dodeler le boss de 4NIX déguisé en Cru Jones gagne en catégorie vintage, c’est carrément le remake du film RAD. Au passage Fred Legall #1 qui mange la piste en finale et Stéphane Baumont ont ridé sévère toute la journée. Ma fille Bérénice découvre également les joies de la poussière et l’importance de la bonne traj quand t’as qu’un frein arrière. Werner le hollandais, lui il passe tout à fond juste avec un rétropédalage sur son Yamaha. Enfin ça c’était juste avant le drame, car en finale Early il glisse dans le premier virage et part en civière. Heureusement plus de peur que de mal. C’est dingue même des profanes viennent me questionner «C’est quoi votre vélo monsieur, c’est vieux ? «.
Ben oui mon pote c’est vieux et c’est justement pour ça que c’est bon !
En bas de la piste y’a un tracteur/remorque qui te remonte après chaque descente. Pendant l’ascension, je vois des paillettes dans les yeux de tous les pilotes. Et ça recommence mais ç’est trop court. Fabien le savait, sur une journée c’était trop chaud pour tout faire. Le water-jump est annulé pour cause de sécheresse. On aura droit quand même à un concours de saut bien rétro gagné par Sasha Cambon devant JR, une chanteuse de pop rock à la guitare et une mini piste en descente pour les kids. Les finales enflamment le BOMD, les riders se prennent au jeu et font le spectacle sur la piste dans toutes les catégories. Mention spéciale à Fred Scalvinoni qui gagne en Early sur un engin dont on ignore encore Aujourd’hui la marque… Derrière lui j’étais mort de rire car quand tu pédales à fond assis sur la une selle banane t’as l’air ridicule. Ce BOMD est tellement improbable qu’on redécouvre un truc : nous sommes toujours des gosses de 10 ans et pas que des adultes sérieux.
Fin des battles, la nuit tombe, une douche vite fait à – 8000 et on enfile nos tenues des années 70. Direction la place du village à 100 m de la piste à peine.
J’ai l’impression d’être Frodon qui arrive en pleine fête du village de Hobbitebourg (je m’suis auto-cassé là non ?). Valérie aussi hallucine tant le contraste est surprenant avec la pénombre du camping. C’est illuminé partout, la piste de danse est déjà blindée et ça bouge sur du madison. Bérénice attaque direct. Les dizaines de tables sont prises d’assaut. Tout Montdoumerc est là ainsi que les alentours.
Avec les 300 participants du BOMD ça fait du monde ! Certains ont joué le jeu avec des tenues de soirée seventies qui claquent. Comme le disait Charles Trenet « Y’a de la joie ! » Juste avant de lancer les hostilités, tout le staff du BOMD monte sur le podium et est acclamé comme ils se doit. Ils ont fait un boulot incroyable. On remet les récompenses aux 3 premiers finalistes (Vans, BMX action, panier garni…). Fabien récompense aussi toutes les filles avec une mention spéciale pour Valérie Pottier*
*(Voir plus haut si t’as pas compris la vanne). Puis vient le grand moment où Jérôme Mollier, Christophe Gentizon et moi même remettons à
Fabien le superbe dessin de Christophe Boul afin de le remercier pour tout ce qu’il a fait. Il est juste magnifique. La soirée bat son plein dans une ambiance extraordinaire, jusqu’à 2h30 du mat. Une session free est improvisée avec Alain Massabova, l’inoxydable Pépé, Olivier Varma et la joyeuse bande de freestylers devant la piste de danse laissant les villageois sur le cul ! Et nous aussi par la même occasion. Debout sur une table Ed Cordier danse avec sa chemise Hawaïenne. Nelson Neves est chaud bouillant, plus loin des hippies se trémoussent sur la piste de danse. On se retrouve à danser le rock sur du Céline Dion avec la famille Clerté et Redois. Mais quand ça arrive ça dans ta vie ? Montdoumerc, mais de quelle planète venez-vous ?
Je finirai la soirée aux abords du camping-car de Mika Bonvarlet très bien entouré, à déguster des vins d’Alsace (je l’aime l’Alsace) que Fabrice Ratelli à eu la bonne idée de ramener. 4h30 du mat fin de la partie.
Le Dimanche matin donc c’est pas « try again » car nous sommes tous claqués. Démontage de la tente et accolades d’aurevoirs. Nous montons faire la bise à Fabien. Ils ont tout viré et ça fait trop bizarre de voir le champ nu. Une dernière bise à Den qui attend seul au monde qu’on vienne le chercher et nous décollons direction le Luberon 500km plus bas.
Aujourd’hui, à l’heure où j’écris cet article, il s’est passé 7 jours et on est toujours pas redescendu de la planète BOMD. Vous savez : tout nous semble fade, sans saveurs… Je comprends mieux aujourd’hui ce qu’ont ressenti les participants de la oldschool de 2013 à Cavaillon. J’étais comme Fabien, trop pris dans l’organisation pour arriver à profiter pleinement. Il va te falloir du temps mec crois moi.
Le BOMD 2022 à fait le tour du monde, les photos sont juste énormes. Fabien Rolland a déjà annoncé une édition 2023 sur la page du BOMD. J’ai rarement vécu un truc pareil dans ma vie, jamais en fait. Mille merci Fabien, tu es un magicien. Le BOMD ça ne s’explique pas (même si j’ai essayé) ça se vit et puis c’est tout !
Ce matin, j’ai passé un sacré bon moment. 1h43 exactement, mais je n’ai rien vu passer. Interview d’Eddie Fiola par les australiens Tom Boorman et Matt Holmes, lors du dernier trip d’Eddie Fiola là-bas. Trop d’anecdotes et de choses intéressantes à traduire, mais j’ai fait l’effort de vous en traduire quelques unes, en vrac là en-dessous…
BMX Action : Dans les premières minutes, on apprend comment Eddie s’est fait remarquer par Bob Osborn le jour où il est venu avec Tim Judge dans son skatepark local pour faire des photos pour BMX Action.
Proto : Eddie a essayé de mettre de l’eau à la place de l’air dans ses pneus 1 3/8… Il avait un proto de Pro Performer construit par Gary Turner pour accommoder ces fameuses roues. Ce proto est accroché au mur chez lui dans ses escaliers.
Rotor : Brian Scura a du vendre sa voiture et sa maison pour vivre dans un garage pour se payer le brevet et protéger son invention, le rotor Gyro. Au final, il touchait 1 dollar sur chaque Gyro vendu.
Cinéma : Le film RAD est légèrement inspiré de la vie d’Eddie Fiola, Hal Needham, le réalisateur est venu interviewer sa mère avant le film. Bill Allen a dû se teindre les cheveux pour matcher avec ceux d’Eddie. Bart Conner (6 fois champion US de gymnastique) s’est niqué le genou 2 semaines avant le tournage et c’est pour ça qu’on le voit souvent en plan 3/4.
Jeux : Eddie parle des JO, où maintenant, c’est comme au patinage artistique, on note les tricks pour leur difficulté. Un triple whip va plus rapporter de points qu’un qu’on bon 3.6 invert hyper stylé.
Dollars : Quand Eddie était encore à l’école (High School), il se faisait plus de thunes que ses profs.
Flasques : On apprend qu’il voulait absolument gagner un contest a Pipeline Skatepark, mais il savait qu’il ne pourrait pas le faire avec des roues Skyway (faible pression max dans les pneus, trop élastique), alors qu’il était sponso par la marque. Il a donc décidé de masquer des jantes alu derrière des masques de roues lenticulaires avec des stickers dessus. Il a gagné le contest, mais Skyway n’a pas aimé. Et il a perdu ce sponsor ensuite.
Jalousie : Eddie avait plus de photos dans BMX Action que d’autres riders car il était à un moment le petit ami de Windy Osborn, photographe du magazine. Des riders disaient qu’il gagnait parce que GT sponsorisait certaines compétitions (NDLR : il n’a pas mentionné de nom, mais j’en connais un, un certain Donovan Ritter… Il en parle encore… lol)
Haro Story : Bob Haro avait appris qu’Eddie allait faire un shooting photo pour un magazine. Bob appelle Eddie et lui demande si ça lui dirait de rouler pour Haro. Eddie dit oui bien sûr. Bob lui confie le premier proto Haro et la séance photo se fait. Le lendemain, Bob lui redemande le vélo, parce qu’il n’en a qu’un, qu’il doit faire sa promo avec, etc… Quelques jours plus tard, il y a un contest, Eddie reprend son vieux Torker et garde la tenue et casque Haro que Bob lui avait filé pour l’occasion et qu’il avait gardé. Le Torker et le Haro était très similaires de toute façon, Eddie était certain qu’il allait récupérer le Haro… Sauf qu’il ne l’a jamais revu. Eddie a été sponsorisé par Haro pour… une journée ! Et Bob a eu de belles photos ! (NDLR : anecdote déjà entendue à Cavaillon 2013 en présence de Bob également)
New Bike : Quand Eddie a sorti son Proformer en 2013, avec look Performer et géométrie moderne, il a reçu une gentille lettre de GT Bicycles… Il a du arrêter la production de ce vélo. IL a trouvé un autre partenaire (Supercross) et son vélo s’appelle maintenant le Former Pro. (NDLR : si vous avez un Proformer, c’est déjà collector)
Aggroman : Eddie Roman est son voisin. Il lui a piqué un trick, le moonwalk. Mais il le fait mieux… (Rires)
Nostalgie : A l’époque, on pouvait reconnaitre un vélo de loin, un rider aussi avec ses sponsors, ses tenues. Maintenant, tu mates les compètes, tout le monde ride en noir, avec des vélos noirs et tous les vélos se ressemblent.
Cascadeur : Après sa carrière BMX, le VTT est devenu la mode, il a cascadé dans « Pacific Blue », une série américaine des années 90. Il est le premier à avoir sorti un backflip en mountain bike dans une série TV.
Trop de trucs à raconter, je passe les anecdotes sur Robbie Williams, Ed Helms, Shaquille O’Neal, le magazine New Look, etc…
Eddie est maintenant coordinateur et designer d’outils de cascades, il a 55 ans et cet interview est une sacrée p… de bonne interview. 1h43 bien dépensées.
Thanks Eddie and the aussie dudes ! Tom Boorman et Matt Holmes !
1986, les premières années du freestyle en France. Le team Crazy Ducks écumait le Trocadero à Paris. Des images rares déterrées par Cédric Lagarrigue himself, qui nous fait la joie de partager avec nous. Mythique !
La vidéo de l’event Oldschool de ces 6 dernières années, dans la lignée de la mythique OS de Cavaillon de Christophe Vico, à laquelle OSBMXF avait déjà apporté son soutien. Cette fois, c’est le tout aussi mythique Gérard Garcia qui était aux commandes. On a fait des images et le résultat est là. Presque 24 min d’images de dingue, y’a pas de temps morts, avec la présence de Dave Nourie, Brian Blyther et Mat Hoffman côté ricains, avec lesquels on a eu la chance de passer pas mal de temps. Côté français, les légendes du BLIX, Jean Somsois et David Chabert étaient aussi de la partie. Sans compter la visite de quelques légendes de la race. La majeure partie des passionnés français étaient là, mais aussi du Portugal et de Belgique ! Big Up à mon associé Seb Ronjon pour la collab, c’est un peu la vidéo qui résume ce qu’on a vécu. Alors installez-vous confortablement. C’est parti !
13 octobre 2018, les anglais de Ride On BMX planifient une de leurs sessions 30+. Suite à la fermeture malheureuse d’un skatepark, la réunion est relocalisée à Poole, juste à l’arrivée du ferry. Je cogite 2 minutes et me dis que bordel, ce serait cool d’y aller. Bim, j’envoie des messages. La proposition est tardive, mais je me trouve 3 acolytes motivés. Une recherche d’AirBnB et une réservation de ferry plus tard, c’est comme ça que vendredi 12, je quitte la maison vers 16h le Vito chargé avec le bike et le kit de survie (Glacière + sandwiches + binouses), direction sud loire pour chopper Bertrand « Bebert » Chirade à La Montagne, puis direction Angers où on prend Stef « Shogun » Meneau sur le parking d’un hôtel proche de l’autoroute. Puis nous prenons la direction du Mans pour embarquer Fanch Vuillemin, notre jeune quarantenaire.
Et c’est parti pour Caen où on arrive vers 21h45. On embarque sur le ferry, appareillage 23h, direction Portsmouth. Apéro entre amis sur le pont, puis dodo. On a réussi à chopper une cabine au dernier moment, bien pratique hormis le fait que je n’ai quasiment pas fermé l’oeil de la nuit suite à une alarme récalcitrante dans ma camionnette de plombier (Dédicace Sam).
On débarque au petit matin, direction BASE Skatepark, à Bognor Regis, un des fiefs hivernaux de Mark Webb (Pour voir Webbie retourner ce park, c’est là). On arrive très tôt, donc on se trouve un endroit pour prendre un petit déj. Bebert en profite pour renverser son café sur la table. Petite balade matinale dans le quartier, puis on retourne au skatepark. Janina, la gérante, nous accueille à bras
ouverts. On ne peut pas rouler avant 11h, donc on patiente et discute avec elle. Les gars se préparent, moi j’suis trop la tête dans le c…, je passe mon tour et décide de faire des images. Les gars retournent le truc. Le Bebert ne roule pas souvent, mais engagé le riding du Nantais ! Fanch toujours bien flow comme un trail rider qu’il est. Et Shogun fait du Shogun, du tech et du backflip, en veux-tu en voilà…
Déjeuner au bord de la mer et direction Southsea ! Prévisite à pied et je décide de faire une petite sieste pendant que les copains se préparent à aller rouler. Puis merde, fuck la sieste, je viens avec vous les gars. Le park mériterait un petit lifting, mais l’endroit est mythique, Mark Webb est là, ça envoie du steak, mais pas que lui. On a vu un espèce de fakie transfer de ouf d’un pote de Webbie qu’il a filmé avec son téléphone portable. J’aimerais bien le revoir à l’occase. Bref, on s’est bien amusé. Pendant que je filmais Shogun sur la big, j’ai entendu un énorme bang. Webbie venait d’exploser sa chambre à air. 5 min plus tard, j’entends un 2ème bang, Shogun vient d’exploser sa chambre à air ! Et là j’ai filmé le truc… On notera également un joli transfert courbe à courbe de Bebert que je tentais de filmer, mais la batterie m’a lâché la saloperie. C’est dommage, parce qu’il s’est emplafonné une p… de trottinette juste derrière. Ces gamins font n’importe quoi et Mark en personne rappelle les bonnes manières aux branleurs qui ne font attention à rien.
Pendant que Shogun et Webbie discutent chiffons, enfin pneus pour être précis, on plie les gaules. Shogun récupère un pneu neuf gratos, sympa ce Mark… Puis direction Poole. On a rendez-vous à 18h avec Laurence, notre hôte Airbnb. On récupère la piaule, puis on va faire 2-3 courses au shop du coin de la rue pour l’apéro. On se motive avec une bière ou deux, puis c’est l’heure d’aller au Prevail Skatepark, pour la réunion de vieux. Cool le park n’est qu’à 2 min de notre loc. Un plan parfait !
Super ambiance, on est accueilli à bras ouverts, les mecs hallucinent qu’on ait fait le déplacement depuis la France. Perso, je kiffe le bowl, j’oublie les heures de sommeil manquantes, je m’éclate comme un petit fou et retrouve des sensations que je pensais définitivement disparues. Bebert kiffe les lignes de jumps, Fanch toujours aérien et Shogun fait des cascades avec un transfert improbable en foot plan. Les anglais sont super sympas, on a vraiment passé un bon moment. 23h, fin de session, Bebert à faim. Plus rien
d’ouvert dans ce bled, à part le Subway ouvert H24. On se prend un sandwich chacun et on retourne à la piaule où Fanch nous débouche une bouteille de rouge. Ca va nous aider à dormir, impec… Vers 1h du mat, on s’éteint, heureux et fatigué d’une p… de bonne journée !
Dimanche 7h15 réveil ! (Ah non 6h15, parce que Bebert a oublié qu’on était à l’heure anglaise !). Pas d’eau chaude dans la douche, tant pis, on la prendra sur le ferry où on a fait une mega sieste réparatrice pendant la traversée de Poole à Cherbourg. On visite les 2 parks de Cherbourg, mais on est un peu trop nase pour rouler et les conditions ne sont pas bonnes.
Puis on fait le chemin inverse. D’abord Le Mans avec une visite au park, puis Angers, Nantes et St Nazaire ou j’arrive à 20h40 après 1211 km au compteur. Avec 46 ans de moyenne d’âge à nous 4, je dis Big Up à mes 3 acolytes, z’avez envoyé du lourd les gars, surtout sur 3 parks en une seule journée. 3 belles personnes avec qui j’aurai beaucoup de plaisir à repartir.
Allez hop, assez parlé, place à notre petite vidéo souvenir. Pas facile de rider et filmer, mais on s’est démerdé à tour de rôle.
Du beau monde et une belle ambiance à cette jam au mythique park des Petits Pois Sauteurs et à la belle époque du freestyle où tous les riders de toutes les disciplines roulaient ensemble.
A l’initiative d’Armen Djerrahian, je cite: « L’idée était de créer une Jam en parallèle aux contests FFC. En s’inspirant des contests 2Hip mais aussi et surtout Hoffman Bicycle Stunt… sans prétention. Juste du Fun, for us by us. C’est comme ça que sont né les jams « Soup Of The Day ». Et surtout on voulait exploité les spots en France et pas QUE sur Paris. Et surtout un grand MERCI à Jean Claude Igual à Bruno Peyrichoux et aux frangins Toulousains Thierry Alaux et Laurent sans qui rien de tout ça n’aurait pu se mettre en place. À ma clique de 3 mousquetaires Geon Bratete, Gougoul et El Cardos. On évitera de mentioner le car crash sur nôtre retour à Paris!!!! » On voit même le Geon faire du flat (et pas de rampe, c’est amusant). Mais y’a eu du flip, du 720, même une tentative de front flip de Mad Fred. Jean Somsois de retour pour l’occase, Kharoubi Winner Overall et de la bonne cascade ! Alors merci à mon pote Bertrand « Bebert » Marchand pour les images. (T’étais chaud mon Bebert pour te jeter en 3.6 par dessus le spine 🙂 )
Sur les 2h30, j’ai compilé 43 min de vidéo en vrac avec entre autres, Alexis Desolneux, Armen Djerrahian, Bertrand Marchand, Boris Butul, Bruno » Pepe » Peyrichoux, Christophe Canitrot, David Lombard, Emile De Vendt, Jean Somsois, John « Le Geon » Petit, Julien Pouplin, Jérôme Basmaison, Lionel Cardoso, « Mad Fred » Danion, Patrice Kharoubi, Stéphane Mouvand, Thierry Alaux, Xavier Robleda.
Merci à Mad Fred et Seb Ronjon qui m’ont aidé pour l’identification des riders présents, je trouve plus sympa de mettre un nom sur les images. Il en manque malheureusement. Si vous vous reconnaissez, faites signe, on refera un upload.
Enjoy.
La LPU JAM 2018 s’annonçait dingue, bah c’était plus que dingue. Les absents ont eu tort. Une organisation parfaite, des riders complétement foufous, un temps idéal, une ambiance au top et une fois de plus, une caté 40+ parce qu’on le vaut bien.
Big Up d’abord aux copains des LPU et à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la préparation du trail et du park, à l’organisation, aux stands, au bar, à la restauration et j’en passe. Matt Duchêne avait même préparé une petite expo de bike OS pour l’occase.
On a gagné un nouveau copain en la personne de Sergio Layos. Ce mec, c’est juste la classe mondiale, aussi bien dans le riding que dans l’attitude. Il est rentré fatigué l’ami Sergio, mais heureux d’un accueil et d’un week-end auquel il ne s’attendait pas.
Chez les viocs, on notera que Fanch Vuillemin a pété sa fourche quelques minutes après son arrivée tardive (mais qu’il a eu le temps de taper un tchou tchou avec Sergio), que Antho Vallentin pareil,
sauf que c’était la cheville le pauvre. Soigne bien ton entorse mon ami et merci d’être venu de si loin… Shogun est passé nous voir, blessé également, dégouté de ne pas pouvoir participer à la fête sur le vélo. Jean-Bat, Manu Lebouder et Bebert Chirade, genre les mecs qui habitent à 40 min, j’en parle pas, à la bourre aussi. C’est l’apéro qui s’est prolongé ou bien ? Notre Bebert Marchand des LPU à fait son fainéant, un vrai scandale mon Bebert. T’aurais pu passer ¼ d’heure avec nous… Laurent Juillet était handicapé suite à des complications post-opératoires, il est venu avec son bain de soleil et son infirmière personnelle, Mathilde.
Bref, on s’est retrouvé à une petite dizaine à rider. David Lombard et Stef Mouvand ont fait le déplacement depuis Paris, ainsi que Zeoj
Delgado en famille, le Bones de Gisors, Gaëtan Autret de Bordeaux avec son fils, un futur très bon. Philippe Germon a ramené le scottish Dini Kennedy en road trip. Cédric Gayet, pote d’Antho était aussi avec nous. Je vais en oublier, mais on avait aussi Lionel Coulon de Mayenne, un pote du trail digger Sylvain Cassot, arrivé lui aussi en retard parce que monsieur déjeunait avec madame. Oh les gars, la LPU Jam 40+, c’était la première, fallait être là hein ! 😊
Une petite ligne de présentation pour chacun et c’est parti pour une petite jam entre amis. Big Up au Mad Dog José Delgado, toujours là à bientôt 54 ans le poto. On a tous pris plus ou moins la même ligne. Philippe et Gaetan ont joué la prudence en attaquant le pump track, mais le principal était de participer, de s’amuser, de rider entre viocs. Personnellement, ça allait mieux qu’aux VU de Pessac, je jouais à la maison et j’ai beaucoup moins forcé sur l’apéro, forcément ça aide…
Le Bones s’est jeté en whip et a rentré un 3.6 parfait pour une première place méritée. Ah bah non, il n’a pas fini premier finalement… Du coup, je pense que les juges eux avaient forcé sur l’apéro par contre 😊
David Lombard a forcément de beaux restes, vu le niveau qu’il avait BITD et il remporte la caté 40+, suivi de ma gueule, du coup on peut facilement me soupçonner d’avoir acheté les juges… Bones complète le podium. Tout cela reste anecdotique, on était juste content de rider ensemble entre vieux débris. Pour l’anecdote justement, les parisiens étaient partis à l’hôtel et diner pendant le remise des prix. Du coup, on a envoyé Dini à la place de Bones pour la 3ème place à l’appel au micro, puis Bones a pris la place de David pour la première, on a bien rigolé… Bones a quand même rendu son trophée du winner 40+ a David à son arrivée, à savoir une ligne de bière stickée OSBMXF…
La soirée s’est déroulée au bar de la Jam. Jean-Philippe Villanova est passé nous voir. 30 ans que Zeoj et lui ne s’était pas vus.
Olivier Morineau est venu en famille, il aurait pu prendre son vélo celui-là aussi, surtout que j’ai appris ultérieurement qu’il avait roulé au park de St Nazaire la veille, le petit coquin. On a aussi fait du Crazy Kart électrique, encore une animation LPU. C’était bien sympa, puis le dimanche matin, on s’est tous filé rancard au bowl de Saint Nazaire. Notre ami Sergio Layos a tout déboité avec Pierre Tortereau, un « jeune » aussi cool que talentueux. Tonton Zeoj à balancé un axle grind bien couillu, dommage qu’on ne l’ait pas en vidéo. Bones a fait du Bones, des bons airs et de la cascade en passant le spine la première fois. Mais bon, il l’a passé. Respect vieux. Tout le monde s’est amusé et ça s’est fini par un barbec improvisé à la maison. J’aurais aimé inviter plus de monde, mais c’était chaud niveau place vu la décision de dernière minute.
L’aprem on s’est refait une petite session au trail LPU pendant que Zeoj et Bones reprenaient la route. Puis j’ai ramené notre nouvel ami espagnol à l’aéroport où on s’est séparé après une dernière bière bien méritée. Ca a conclu un week-end d’enfer.
Big Up à tous ceux qui sont venus participer à la fête, les jeunes et les vieux, de
Bretagne, de Paris et d’ailleurs.
La galerie photo du bon Jean-Philippe Lale, monté d’Agen pour l’occasion. Comme d’habitude, il nous a régalé avec ses photos dont vous pouvez voir la galerie complète ici.
Alain Massabova vous concocte une bien belle journée sur Paris le Dimanche 3 juin à partir de 14h.
Rendez-vous au mythique Trocadéro à 14h pour une jam avec vélos oldschools et tenues 80ies ! (Mais tous les vieux bienvenus, quelque soit le vélo)
Puis un ride à travers Paris jusqu’au park de Bercy pour des tricks flashs & funs !
Tout cela se finira par un apéro au Rendez-vous des Riders à Bastille avec une expo photo / vélos oldschool, DJ’s et projection des meilleurs vidéos des années folles du BMX !
Une guest star des US est attendue, la surprise sera annoncée dans quelques jours… Stay Tuned sur la page Facebook dédiée.
Ressortons pour l’occasion l’excellentissime montage (p.. j’en ai des frissons à le remater) de Seb Ronjon sur Mat qu’il avait fait pour l’exposition Béton Hurlant…
C’est du lourd… 😉
« Puis en 1990, toujours à San Diego, Mat Hoffman réalise le premier gros handrail de l’histoire du BMX, grindant une longue rampe d’escalier sur ses pegs. Fortement inspiré des skateurs, le street est alors en plein boum : wallrides, grinds, gaps, et autres manuals envahissent les rues.
Mat est à l’origine de la nouvelle vague du freestyle, il a chamboulé l’histoire du BMX au moment où ce sport était en perte de vitesse. Il a repoussé les limites au-delà de l’imaginable, notamment en rampe, en innovant dans les tricks avec ses mythiques backflips et big airs, il a bousculé l’industrie du BMX en investissant dans sa propre marque et donné un souffle nouveau en créant des contests devenus mythiques, les Bicycle Stunt Series. »
Extraits : The Birth of Big Air (ESPN Films), Head First (Eddie Roman Vid), Joe Kid on a Sting-Ray (JKOS LLC), 2Hip Ride Like a Man (TwoHipBikes), 101 Freestyle Tricks (BMX Plus), Footage Bercy 6 et Juilliottes, Angus (MXTV)
Avec l’aimable autorisation de : Priya Swaminathan, Eddie Roman, Mark Eaton, John Swarr, Ron Wilkerson, Mark Richards