Une autre histoire (humoristique) du BMX Oldschool

Au hasard du net, je consulte ce site qui retrace l’épopée du BMX en France, et ça représente une sacrée madeleine de Proust à mon égard.

Or, après réflexion, puis de nombreuses hésitations, je trouvais qu’il manquait singulièrement quelque chose au « récit » de ce sport. Quelque chose auquel j’ai participé moi, et qui n’était dans aucun autre témoignage. J’ai donc décidé de participer à ce récit à ma façon : l’anti-carrière historique d’un BMxeur, un autre genre. Une carrière qui m’appris tant de choses, le gout de perdre avant d’apprendre celui de la victoire.

Dans les pionier du BMX, il n’y a pas que les bons, les champions, loin de là. D’autres hommes et femmes, tous aussi méritants et valeureux, on forgé cette épopée au combien glorieuse de l’importation du BMX dans nos contrée du vieux continent : les tocards. Eh oui, les tocards, vous avez parfaitement bien lu. Les mauvais, les loosers, les lanternes rouges, les traines savates, les gastons lagaffe ou les Bourvils du BMX si vous préférez. Ceux qui, lorsque d’autres trouvaient l’arriveé en premier, un peu crâneurs et égoïstes, sous les feux éclatants de la gloire, les tocards, eux, fermaient humblement la marche de la même course pour permettre aux numbers one de bien l’être, en tenant, eux, leur place de 6, 7 ou 8. Une course c’était 8 pilotes, pas un de moins et la suivante ne commençait qu’après le dernier pilote de la précédente arrivé. Or, sans les derniers, il n’y aurait jamais eu de course suivante et pas de #1, sauf seuls.

Et bien le champion de tous ces tocards, c’était moi : Patrick Bougé. Sept saisons de BMX, de 1982 à 1989 Bourgogne et France, Nord-est. Toujours fidèle. Celui sans lequel ni chaque course, ni cette grande famille du BMX n’aurait été complète. Vous m’avez tous vu au détour d’un circuit, des centaines de courses, mais on a jamais prononcé mon prénom et mon nom, assurément ça n’aide pas. Patrick Bougé, le pilote le plus nul de France, voir d’Europe et certainement le plus régulier dans ce domaine. Tout autant que d’autres était réguliers à la victoire devant, moi, j’étais régulier à la défaite, mon poste. J’ai collectionné, comme à l’école des fans, cette fameuse médaille en plastique du « participant » qu’on donnait à « tout ceux qui ont gagné autrement ». Ce n’est pas le hasard une telle régularité : il y a nécessairement un savoir faire développé et un « don » naturel à ça. Là où d’autres considérait le BMX comme une course individuelle, je le considérais comme un sport d’équipe : le premier à son poste, le dernier aussi, et on n’inverse pas. Un principe, une rigueur, une discipline à laquelle je n’ai jamais dérogé. En vrai pro, en réel « infraclass ».

Les seules courses que j’ai gagné, c’était celles où j’étais le seul pilote, lorsqu’elles n’étaient pas annulée, auquel cas j’arrivais quand même à me débrouiller pour ne pas gagner. Une vraie performance.

Tout d’abord, il y avait une prédisposition à ça : j’était le seul pilote du circuit à n’avoir su faire une roue arrière et à n’avoir jamais appris. Réellement. Mais c’est surtout lors d’un fameux stage au « Rouret » en Ardèche pour peaufiner ma technique en 85, à 12 ans, un stage qui coutait un crédit sur 20 ans, que j’ai tout compris à ce qui m’attendait. Après la semaine complète je me savais doué d’un don spécial : pas un seul progrès, voir même une régression par rapport à avant. Là, j’ai su qu’il y avait quelque chose de particulier entre moi et le BMX. C’était mon devoir et ma place : the last one, red light, dernier.

Pour ne pas y aller à cette course, j’en trouvais pourtant des excuses ingénieuses, à 5 H du matin, avec les Chouettes et Hiboux hululants au petit matin levant. Aucune ne fonctionnait, et je me retrouvais finalement tout les dimanches, quand même avec un autocollant en plastique vert devant mon vélo, sur une butte de terre, à ne pas savoir que faire vraiment : fuir dans l’autre sens ou accepter d’être ridicule : couper le bras ou bien trancher la jambe. Dilemne insolvable.

C’était quelque chose le Bicross dans le Nord Est. Chaque WE, dans la boue, la neige, la pluie et avec mes amies : à écraser de toutes nos roues nos fameuse limaces oranges pâteuses du nord. Dans le Nord est, le dimanche, il pleut. Si il ne pleut pas, il y a du vent.

Alors, je faisais tout le championnat, certes. Comme les autres, le même, sur les mêmes circuits…mais à l’envers. Le tocard du BMX old School, de 10 ans à 17 ans. Âge où rebellé contre mon père, j’ai eu un élan (la volonté, pas l’animal…) de lucidité et j’ai décidé d’arrêter définitivement ma carrière « – Papa, j’arrête tout ! – Mais, Patrick, tu as déjà raté toutes tes courses de la saison : pas une seule place d’avant dernier. Tu ne vas pas t’arrêter comme ça, ta plus belle saison depuis 6 ans ? – Si papa, j’arrête ! – Non ! – Si ! ». Ca m’a fait mal, c’est vrai, j’avais raté tellement déjà. Mais il fallait faire ce choix : un jour, je risquais de passer devant et de gagner, perdre ma place. Je voyais bien que ça changeait, j’avais maigris, je commençais à anticiper les départs, à sauter les doubles, voir les triples. Un risque que je ne voulait plus prendre.

J’ai commencé la carrière de junior, ma catégorie de prédilection, la plus longue en durée (je fus expert des juniors de 8é à 86, celui qui connaissait la saison junior sur le bout des doigts). Mon vélo était un truc qui pesait 16 ou 17 Kg : Un Motobecane MX 10 bleu métalisé. Mais c’était pas grave car j’en faisais déjà 20 de trop moi-même. Néanmoins, j’incriminais évidemment le vélo qui n’en faisait que 3 Kg de trop. Et 44×16, c’était pas dadapté, en autre chose non plus d’ailleurs.

A l’époque, on ne parlait pas de « BMX » mais de « Bicross », effectivement : version francisée, très « éducation nationale pédagogique » d’une pratique sportive et éducative nouvelle.

La première fois que j’ai vu ce sport, j’avais 10 ans et je venais d’avoir un ordinateur Amstrad CPC 464 (je suis ingénieur informatique aujourd’hui), et un sachet de cacahouètes sucrées. J’entamais mon 14eme Kg en trop. C’était effectivement avec le team Number One en démo devant la foire de Dijon ou sur un parking de Mamouth, entre les saucissons et le vin rouge, je ne sais plus bien. Quelques semaines après j’étais inscrit au club de Talant en Bourgogne, avec des…entrainements dans les bois. A l’époque, le président-entraineur-membre c’était un fan « d’endurance » qui bricolait lui-même son vélo, 10 ans avant le premier VTT sur la base d’un cruiser, M. Daniel July et son fils Reynald. La carrière de tocard commençait déjà là, au premier instant : sur une sport de springt, choisir la voie de l’endurance. C’était donc nécessairement lui l’entraineur qu’il me fallait.
Il trouvait que je manquais d’endurance, forcément, avec un tel fétichisme du sous-bois moussu. La vérité est que je manquais de tout, ce que je taisais.

Nous, on allait pas à Chalons ou à Beaune, on allait la boutique de M. Petit, en face de l’église à Dijon, qui vendait du Motobecane, MBK et des autres trucs. Les tenues, on prenait des tenues de motocross avant qu’il y en ait des dédiées au Bicross. Et on les customisait nous même avec des étoiles comme les number one. On découpait les lettres dans du faux cuir, qu’on cousait au cul. D’ailleurs, on surnoms encore actuel « Pat » vient de là : c’était mon surnom au cul de mon pantalon de Bicross, bleu-blanc-rouger, dans le style « vive la France ». Pour aller avec, on faisait aussi des étoiles sur le casque avec du scotch…comme les Bell (des casques tout rond tout mignons qui valaient une blinde).

Bref, pour nous, les Talantais, le bicross ça se méritait à la sueur de nos mollets de Bourguignons : c’était 20 bornes sous la pluie, le vent, la neige, chaque mercredi et samedi. Le tout sans dérailleur, des cadres rigides, des pneus larges comme ceux d’une bagnole et des équipements lourds comme des armures moyenâgeuses, car ils fallait tout mettre, protections, plastrons, casques, coudières, même sous le cagnard l’été : je vous laisse imaginer. On se marrait bien…enfin eux, pas moi : j’avais environ 1 Km et 20 minutes de retard sur chaque point de raliement, haletant, mort…tant pis on repart, avec « Pat », la langue en labrador et un filet de bave sur le côté.

On regardait les beaunois comme les concurrents et les extra terrestre à imiter.. mais à notre façon. Or, notre façon, c’était « l’enduro », et 40 km dans les pattes avant les compétitions . Une course de Bicross, c’était seulement quelques secondes et quelques mètres. Il y avait donc un écart de philosophie, et d’efficacité du coup, nécessairement. Parfois on allait s’entrainer chez eux. Le vélo astiqué histoire de « leur montrer ». Mais c’est tout. En réalité, lorsqu’on arrivait, déjà on ne venaient pas vraiment du même monde, donc on avait pas le même style : pour eux, class, nous un peu plus « Gad Elmaleh ». On regardait déjà. Puis une fois qu’on avait bien regardé déjà, après 2-3 heures. On finissait par regarder encore, parce qu’on avait trop honte de notre niveau, sauf un Edouard Petit et un autre fou qui s’appelait Villanova je crois, un dingue de freestyle (NDLR : Jean-Philippe Villanova). Les autres, surtout moi, on regardait notre potence et notre guidon, avec des réglages infinis…histoire de. On faisait un saut, ou presque, un aller-retour, et « c’est bizarre, on n’est pas bien aujourd’hui ! », assez régulier. De temps en temps, pour meubler, notre entraineur allait poser de fausses questions à leur entraineur à eux, histoire de faire comme si on n’était pas venu pour faire du vélo, mais discuter.

Talant, c’était le seul club a oser organiser des courses d’endurance…en BMX…un truc de malade. Depuis, on a arrêté ce concept intéressant, à part en Sibérie. J’avais des potes (sympa mais très chiants) qui s’appelaient Dupasquier, Petit, et mon père qui faisait de la science du BMX. Mon père, président du GRAND club de Talant était une sorte de professeur Nimbus, de Garcimore et de Poulidor du BMX, qui ne comprenait jamais pourquoi « ça ne marche pas, pourtant… ». Son concurrent était Edouard Cordier, avec toujours une bonne raison de finir derrière, la principale était le talent (sans jeu de mot) dans son palmarès, il a raté son départ de finale Bercy 1 puis 2 en 25 ans et +, raté son départ des championnats du monde en Angleterre. Bref : le départ, ce n’était pas son affaire. Ah oui, il avait aussi inventé  les plâtrées de 500 g de pâtes avant chaque courses selon « les livres de diététique » : la diététique n’en était qu’a ses balbutiement en BMX, et ça n’aidait pas avec le recul, et même sans recul. Le concept n’a jamais été repris, ni dans le BMx, ni dans le VTT, ni  dans un autre sport depuis.

On avait aussi deux types d’entraineurs : ceux qui interdisaient de boire complètement, les « sauriens » en référence aux harengs saures, et ceux qui nous faisaient boire 16 litres d’eau, les batraciens.

A chaque compétition, je faisais les 3 manches, et je pédalais seulement lorsque j’étais certain d’être 30 m derrière. Hop, un petit saut histoire de se donner un petit air dégagé sur la dernière bosse, et voilà. Un mars, une frite, des chips, un coca ensuite. Parfois un quart, parfois une demi et parfois…sur mon circuit, diantre, « une finale ». Le seul terrain ou je mettais une fessée aux autres, pour ne pas avoir trop la honte devant mes potes du coin qui venaient voir la course. Ce qui ne servait à rien puisque j’avais une réputation régionale dès ma première saison. Après le départ à un pied, exploité durant bien 2 ans, j’avais adopté la technique personnelle du départ tremblé, et le départ attendu : il faut attendre au « ridour-raidi-gaud » de nos starters bourguignons, que les autres soient bien visibles devant soit avant de se lancer : ça marchait à tout les coups, je ne les perdait plus de vue devant moi jusqu’à la fin, ce qui me permettait d’adapter ma vitesse à la leur tout au long du parcours.

Première course à 10 ans, 3 ou 4 mois après l’inscription au club, à Apt dans le sud. Je m’en souviendrait toujours : premier départ, première ligne droite, première bosse, première poussière mangée au sol sous le soleil, le pif, la main, le menton qui saignent : 40 m environ et 20 secondes. Terrible, une sensation de victime de western qui s’est prit une balle. Ca m’est resté gravé pour tout le reste de la course, de la saison et toutes les suivantes : ça faisait mal cette connerie de Bicross. Ma carrière de tocard était tracée.

Autre course qui m’a marqué, une sorte de « challenge Banania » à Paris. J’ai fini dernier aussi, mais c’était joli, et il y avait du Banania gratuit. Aussi, la première course où TF1 était venu, je ne sais plus où. Enfin, le challenge sur glace à la patinoire de Dijon : BMX sur glace, les pneux dégonflé en caoutchouc pure pour adhérer à la glace. Un autre concept bourguignon aussi.

Dans les vedettes, il y avait un gamin qui était un extra terrestre, qu’on surnommait « Yaya », qui avait commencé à 3 ans je crois. Un autre dont je me souvient Dupasquier, idem. Villemot, Redois. Miranda, un sympa mais nul comme moi, Greg Hill chez les ricain. Chez les « vieux » Cordier étaient le meilleur,  mon père allait néanmoins le gratter de temps en temps malgré sa plâtrée de pâtes avant la course. Lorsque Number One a périclité, les « méchants », c’était le team Degeurce de Dijon, une boutique MBK rue d’auxonne qui rachetait tout le monde et vidait notre petit club de tout ses membres… »salauds ». On s’en foutait, ils avaient un terrain pourri vers la Fontaine d’Ouche. Le notre était le mieux. Le pire de tous était celui de Longvic : tout en cailloux de voirie (réellement), sur 10 cm de profondeur. Une sensation « spéciale » dans les mollets en fin de course. Question vitesse, c’était pas simple de prendre de l’élan avant une double, donc on en prenait pas.

Dans le sud, évidemment, c’était autre chose. Nous dans le nord, on était plus créatif : les terrains qui collent aux roue comme de la pate à pain, les revêtements hsardeux, c’était nous. Mais on s’en fouttait, le Bicross était né dans notre belle région, avec l’AFB.

En terme de matos on a tout essayé : depuis le MX10 jusqu’au GHP en import (il coutait une blinde ce vélo : un quasi proto de Greg Hill sous son propre nom. Hutch c’était de la daube ne sauce à côté. Le soucis, c’est que le vélo, c’était Greg Hill, mais le pilote, c’était pas Greg Hill mais Patrick Bougé. Je me souviens  de ces fameuses pédales « Hutch », des pédales dites « en pièges à loup » qui refaisaient les mollets et les tibias, après un saut raté…or, comme je les ratais tous. On avait aussi les pédales avec des tétons : idems, mais la douleur était différente. Dans les sensations intéressantes, il y avait le guidon en barre droite, ultra rigide, de 50 mètre de haut : lorsqu’on se le prenait dans les dents…il y avait plus de dents. Autre invention : les roues à jante « flexible » ! Je ne sais pas qui avait inventé ça et pourquoi à part pour déjanter et se casser la gueule, ce qui était immanquable. Certainement pour concurrencer Skyway et leur roues inverses, en béton de chantier à 10 kg chacune, mais solides. Autre invention intéressante, issue du cyclisme de route : les vitus, en alu collé. Vélo ultra léger, mais qui m’était strictement interdits en raison de mon surpoids et de ma façon « lourde » de piloter…déjà qu’il se décollait sous les autres en plein vol : un bout de cadre d’un côté, un bout de cadre de l’autre, hop, le gars au sol. Les merde de l’époque, c’était les « lapierres » cadre en vraie tole et en soudure meringues qui dégoulinaient…et une marque espagnole encore pire avec des vélos verts, les Godfried je crois, de Carrefour.

Certes, le plus régulier à ce niveau, malgré tout mes efforts pour arriver à sauter des doubles sans claquer le cadre et la selle, voir une roue…sans jamais dépasser 50 cm de hauteur.

Quant à moi, le pilote le plus nul de France, toutes catégories confondues, durant 7 saisons d’affilée, expert en 4 ans, on a fait mieux. « Le dernier pour permettre au premier d’être premier ». Présent et fidèle à toutes les courses, tout les championnats, toutes les saisons.
N’empêche…quels souvenirs, j’ai sans doute les mêmes que les superclasses…sans avoir eu besoin de leurs performances. Ce n’est pas ce qui compte le plus finalement ?

Voilà  une « autre histoire » du BMX old school. Si vous voulez, je vous donnerai prochainement aussi mes techniques de l’époque pour rater une course à coup sûre.

Vive le BMX oldschool, vive Talant en Bourgogne et vive la France.
– Patrick Bougé –

 

 

Comments

comments

16 réflexions sur « Une autre histoire (humoristique) du BMX Oldschool »

  1. Article excellent!! C’est criant de vérité, très bien raconté avec beaucoup de détails qui m’on rappelé cette période passionnante.

    Merci Patrick.

    J’ai beaucoup rigolé en lisant ton article. J’ai aussi été ému par ton histoire car je me rappelle bien de toi et des autres membres du club de Talant.

    J’ai hate de lire la suite.

    A +.

  2. Bien sur que certains se reconnaissent, moi je faisais deux t^tes de moins que tout le monde puis j’ai grandit et trouvé plus expert que moi dans les fins de courses. Je n’ai jamais compris pourquoi j’étais sur le podium.

  3. Excellent , comme quoi, on peut être en queue de peloton et avoir un humour de gagnant.
    Beaucoup de « grosses têtes « ont chopés le « melon » mais c’est un poireau qui assure le récit ,plusieurs décennies plus tard, MERCI pour ce grand moment!!

  4. Excellent récit Patrick!

    J’ai fait partie des derniers comme toi… puis j’ai pédalé un peu plus fort et progressé dans les sauts… mais mid-pack surtout.

    Tu as essayé de retoucher un bicross ces derniers temps?

  5. Ben tu vois » moOossieu l’ex tocard » tu fais le buzz sur OSBF ! Il y’a plus de commentaires sur ton fabuleux récit historique que sur ceux des « stéréotypés superclasses »…lol !

    C’est bien parce que la seule chose qui nous reste à tous se sont de merveilleux souvenirs qui n’ont pas de prix quels que soient nos exploits de jadis.

    Je me suis régalé de te lire… On ne doit pas s’ennuyer chez les Bougé.

    Chris

  6. exelent ccommaire sur la vie des pilote bmx qui non jamais faait que les 3manche kalif et qui etait la a chaque course moi sans les sides jetait idem les trois dehors chaque coupque jai peris en cruiser ou20pousce on etait 2 ou 3 sur la grilles merci pour se recis les bouge

  7. Un grand merci à toi pour ce texte dans lequel je me reconnais un peu !!! Peut-être même que nous avons été dans la même session du stage au Rouret avec J-L Ferré !!! Ha …l’époque ou on roulait ou on pouvait , pour moi c’était terrain de moto-cross ou mini piste de bicross construite à la pelle grâce au courage et à la sueur de quelques amis passionnement fou de ce sport qui nous a tant apporté !!! Et comme tu le dis si bien , je faisais parti du ventre mou des classements , avec quelques résultats qui m’ont permi dans passer « expert » et de cotoyer les pilotes qui jusque là n’étaient que sur les posters de Bicross Mag’ qui ornaient les murs de ma chambre !!!Mes montures ont été successivement un CPX 150 puis un CPX 400 ( et oui le fournisseur « officiel » de nôtre club , le JOSS AVALON , était concessionnaire Peugeot ) puis aprés des heures passées devant la vitrine j’ai enfin obtenu de ma mère qu’elle se saigne pour me payer UN KUWAHARA LAZERLITE !!! Comme nombre d’entre nous j’ai testé tous les équipement possible pour améliorer mes « performances » , jantes 1×3/8è , selle et tige de selle UNI…
    Enfin que de bons souvenirs , les competes comme le championnat de France Indoor à Lyon (ou j’ai quand même fini 6è en 1/2 ) , les BERCY 1, 2 et 3 mais en spectateur , les entrainements avec les potes et la chance de rouler sur les plus belles pistes de France de l’époque : Givors , Romans , Mours , Cavaillon , Limonest et surtout la nôtre , car il faut bien être un peu chauvin , celle de Beynost !!!
    Je te remercie encore pour tes écrits qui m’ont donné envies de mettre un « petit » mot et peut-être au plaisir de te croiser lors d’une OLDSCHOOL auxqu’elles je prends plaisir à être present ( jusque là en spectateur mais j’espère pour les prochaines en riders 20′ !!!).

  8. Bonsoir à tous,
    Un vrai reportage vivant qui fait échos aux souvenirs de beaucoup d’entre nous car pour 24 superclass sous les feux de la rampe, combien d’obscurs…
    Mais comme tu l’as dit, les souvenirs restent. Et nous avons quand même la chance rare d’avoir fait partie des pionniers d’un nouveau sport. Je mesure cette chance à chaque fois que je bavarde avec les riders d’aujourd’hui et que leurs yeux s’ouvrent en grand quand je leur raconte le premier Bercy en 1984 ou bien les premiers tours de roue de JC Tricard avec son MX10 à l’âge de 6 ou 7 ans…
    La cerise sur le gâteau fut de reprendre le vélo (mais un cruiser, faut quand même pas exagérer…) depuis 7 ans et d’avoir la chance de courir de grosses épreuves, chose qui nous était interdite à l’époque car il fallait faire des résultats avant d’avoir le droit de rouler en Europe ou au mondial.
    Au plaisir de vous croiser les « has been » au détour d’une réunion.
    Cordialement.
    Alain.

  9. Du vrai: du sang et des larmes (entre les rires quand même!)….et la vraie gloire de ceux de l’ombre….oui peut être autant de »thrill » que les vainqueurs;plus de mérite certainement. Je rentrais en bateau vers la Corse après avoir quitté la stargate Cavaillonaise ouverte pendant 48h vers le Monde Bi Cross des 80s… Comme à St Avold (même sans rouler, le bras dans le pla^tre) comme à Longuenesse, soufflé par la machine à remonter le temps vers nos années d’enfance et d’adolescence….ex star ou bien ex tocard (pas tant que ça manifestement…) ex anonyme-moyen-translucide, peu importe…. c’était la fête pas seulement de ceux qui ont brillé mais de ceux qui, a force de victoires ou de défaites, ont contribué à l’éxistence, la grandeur du BMX, pratiqué sur des terrains vagues ou en forêt au début des eighties et aujourd’hui sport Olympique. il y a une phrase de l’excellent Amadeus (commentateur du Week end à qui nous pouvons aussi rendre hommage) que j’ai retenue -vous aussi j’en suis sûr!- qui a résumé ce que les New Schoolers n’ont peut être pas réalisé: plus que les coupes et trophées, fiches de races prestigieuses aux allures de parchemins, les souvenirs indélébiles, ce qui nous a réunis c’est « un hommage à ceux qui ont contribué à la création et au développement de ce sport il y a 30 ans »: Ehhhhhh oui!…….Si les Champions d’aujourd’hui se sont affrontés dans l’epreuve new school, c’est parce qu’il y a eu des pionniers en tous genres avant eux (pas sûr qu’ils l’aient réalisé!!!!): des Loosers, des superstars, des bénévoles qui nous emmenaient en camion pour la course du dimanche, des gens qui se portaient volontaires pour être « commissaires d’un jour », ceux qui faisaient les sandwiches, nos parents qui nous payaient une paire de Dia Compé ou un Sugino 400 à noël, des gens qui croyaient aux jeunes……nous, vous, toi, moi et…. les autres…..
    Que vous ayez été Factory Pilot, ou simplement fait des dérapages dans le parking sous terrain avec un BMX Lapierre (t’as raison Patrick c’était vraiment des daubes….) chapeau, merci à tous d’y avoir été, et d’y être encore.
    BMX Lives!
    Jeanphi Di Grazia

  10. Sympa cet article sur lequel je tombe plus de 10 ans après son écriture. Comment je suis arrivé ici? Je regarde ninja warrior et je vois un mec de 42 ans qui fait du bmx freestyle…. qui m’a illico fait penser à Jean Philippe Villanova Dingue comme on peut se souvenir d’un nom 40 ans après. En 84 85, j’avais 12 ans, je passais mes aprem et soirées entre la piste de la fontaine d’ouche et le petit citeau où j’habitais. C’est là que j’ai croisé plusieurs fois Villanova qui venait parfois traîner dans notre quartier et faisait des trucs de fou. Il ne me connaît pas mais moi je me souviens très bien de lui.
    Pour ma part je n’ai jamais fait de compet par manque de moyens, j’achetais mes pièces chez degueurce, la maman faisait aussi des courses d’ailleurs et j’étais également abonné à bicross mag.
    Merci pour ce petit retour dans le passé

Répondre à Anonyme Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *